10 faits saillants de l’industrie du pétrole et du gaz du Canada

Il peut être difficile de trouver des informations impartiales sur l’industrie pétrolière et gazière. Voici 10 faits sur l’industrie canadienne que vous devriez connaître.
Par Ven Venkatachalam

L’in­dus­trie du pétrole et du gaz du Cana­da, à la fois com­plexe et en constante évo­lu­tion, a une inci­dence directe sur la vie des Cana­diens par­tout au pays. Les don­nées sur cette indus­trie essen­tielle semblent par­fois par­tiales ou dif­fi­ciles à obte­nir. Voi­ci 10 faits véri­diques sur le sec­teur pétro­lier et gazier du Cana­da qui sou­lignent son impor­tance pour notre éco­no­mie et son enga­ge­ment envers l’excellence environnementale.

1) Depuis 2000, l’industrie pétrolière et gazière du Canada a versé plus de 500 milliards de dollars en taxes, redevances et frais aux gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux. 

2) En 2020, les pays classés comme « libres » par la Freedom House, dont fait partie le Canada, étaient responsables de seulement 33 % de la production mondiale de pétrole.

Com­pa­ra­ti­ve­ment, 49 % (page en anglais seule­ment) de cette pro­duc­tion a eu lieu dans des pays que la Free­dom House qua­li­fie de « non libres », et 10 % dans des pays « par­tiel­le­ment libres ».

3) En 2017, le PIB associé au secteur canadien du pétrole et du gaz totalisait 128 milliards de dollars, à savoir 6,4 % de l’économie.

4) La valeur cumulative des exportations canadiennes de pétrole et de gaz était de plus de 1,94 billion de dollars (page en anglais seulement) entre 1988 et 2019.

5) Les importations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL) est passé de 144 milliards de mètres cubes (mmc) en 2000 à 470 mmc en 2019 (page en anglais seulement), une hausse de 226 %.

C’est en Asie que les impor­ta­tions de GNL par volume ont connu le bond le plus pro­non­cé (une aug­men­ta­tion de 237 mmc). La région Asie-Paci­fique, où les impor­ta­tions de GNL s’élevaient à 346 mmc en 2019, repré­sen­taient alors 74 % des impor­ta­tions mon­diales de GNL.

 6) Transportant du pétrole brut, du gaz naturel et des produits pétroliers raffinés, le réseau canado-américain de pipelines d’énergie est un élément essentiel de la sécurité énergétique d’Amérique du Nord. 

Au total, ce réseau de pipe­lines par­court plus de 453 000 kilo­mètres (page en anglais seule­ment), ce qui cor­res­pond à 11 fois la cir­con­fé­rence de la Terre. Les avan­tages éco­no­miques du réseau cana­do-amé­ri­cain de pipe­lines d’énergie, qui repré­sente plus de 63 400 emplois au sein du sec­teur, se chiffrent à une part du PIB de près de 60 mil­liards de dol­lars (page en anglais seulement).

7) Le nombre d’immigrants admis employés dans l’industrie canadienne du pétrole et du gaz a augmenté à 15 600 en 2020 (page en anglais seulement), par rapport à 8 800 en 2006.

En 2020, le salaire heb­do­ma­daire moyen des immi­grants admis employés dans l’industrie pétro­lière et gazière était de 2 161 $ (page en anglais seule­ment) com­pa­ra­ti­ve­ment à la moyenne de 1 264 $ pour l’ensemble des secteurs.

8) Selon les estimations, le secteur canadien du pétrole et du gaz représente seulement 0,4 % (page en anglais seulement) des émissions mondiales de GES, tandis que le sous-secteur des sables bitumineux équivaut à seulement 0,2 % des émissions mondiales de GES.

Les pro­duc­teurs cana­diens de pétrole et de gaz ont inves­ti 3,1 mil­liards de dol­lars dans la pro­tec­tion de l’environnement en 2019, arri­vant en tête des 20 sec­teurs ciblés par l’enquête. Ce mon­tant cor­res­pond à plus d’un tiers des dépenses totales en pro­tec­tion envi­ron­ne­men­tale au Cana­da, et à plus de trois fois les sommes enga­gées par l’industrie sui­vante sur la liste, à savoir 882 mil­lions de dollars.

9) L’intensité des émissions canadiennes de gaz à effet de serre a chuté de 30 % depuis 2000

Pas­sant de 0,50 méga­tonne d’équivalent CO2 par tranche d’un mil­liard de dol­lars du PIB à 0,35 mégatonne

10) En 2019, les gains moyens des Canadiens étaient les plus élevés dans le secteur de l’extraction pétrolière et gazière,

Où ils se situaient à 2 740 $ par semaine, com­pa­ra­ti­ve­ment à 1 534 $ dans le sec­teur aéro­spa­tial, à 1 427 $ dans le sec­teur de la fabri­ca­tion de véhi­cules auto­mo­biles et à 1 029 $ pour la moyenne de tous les secteurs.